Né le 5 Juillet 1971 à Nice.Issu d’une famille de la vielle bourgeoisie française en fin d’existence et après un «brillant » cursus
scolaire « Bac –5 », Thomas Morin est confronté dés l’âge de 15 ans à l’art de la cuisine française.
C’est dans le restaurant « Jamin », dont le chef est Joël Robuchon, un super étoilé, qu'il entame son
apprentissage de trois ans. Un début de métier en poche, il consacre les dix années suivantes à
voyager autour du monde et à nourrir sa connaissance gastronomique.
Les prémices du cuisinier nomadeSon premier « grand voyage » l’amène a Foudiougne, Sénégal dans l’hôtel **** Les Piroguiers. Puis
les États-Unis, le Canada, les Antilles, l’Asie, l’Europe, l’Amérique du Sud, l’ Afrique sont ses terrains
de découverte. Il a arpenté les cuisines de restaurants étoilés et usé ses semelles dans certains qui ne
brillaient pas, croisant de grands chefs ou de grands guignols, des mentors, des escrocs, dans les mers
chaudes et froides, à Monaco, Paris, Bordeaux, Barcelone, Bangkok, Amiens, Amsterdam, New York,
sur des bateaux, dans des hôtels, des pizzerias, des endroits « in » et des bouges…Cent expériences,
cent histoires, cent personnes, cent aventures ont fait naître l’univers du cuisinier nomade.
Cuisiner dans un autre mondeLes années suivantes, il poursuit son tour du globe où il exerce son art dans les villas toujours plus
luxueuses et sur les yachts toujours plus grands de stars, hommes politiques, businessmen et riches
héritiers russes, américains, saoudiens, anglais. Sa popularité grandissante l’oblige à innover afin de
satisfaire les exigences de ses fortunés commanditaires. De soirées privées en dîners et séjours plus
décalés et rocambolesques, il développe une capacité d’adaptation qui a façonné son expérience au fil
du temps.
Le temps de rêve de nomadeIl décide d’inventer « des voyages sur terre » et de commencer à l’endroit où il se réfugiait après
chaque saison harassante, pour se ressourcer. A Palmarin. C’est là qu’a mûri son idée ; celle de faire
partager ce désir d’Afrique, ce privilège de vivre une expérience au paradis. Avec sa compagne, ils
concrétisent une envie commune d’allier luxe et aventure unique pour quelques privilégiés. Ils crées
alors un minuscule campement de toile sur un îlot désert dans la réserve du delta du Sine Saloum.
Performance originale, élégante et décalée. Une aventure « Arthypique » sortie ses sentiers battus
ponctuée de touches de luxe, du nom de « rêve de nomade »
La maîtrise de la cuisine instinctiveAujourd’hui, il fait vivre dans sa discipline, les gestes de quelques maîtres, souvenirs de rencontres
marquantes. Ces rendez-vous imprévus ont perfectionné sa technique, forgeant ainsi sa personnalité
et le conduisant vers cette cuisine instinctive de plaisir, d’échange et de création.
Il consacre maintenant sa vie à se cultiver dans ce sens tout en poursuivant son voyage initiatique.
Thomas Morin cherche chaque jour à élever la culture culinaire au rang d’Art. Aujourd’hui, seules les
performances uniques et la transmission de son savoir anime sa vie de cuisinier nomade.